Cybermenaces et professionnels de santé libéraux
Ces événements sont organisés en partenariat avec le réseau des référents cybermenaces de la Direction Territoriale de la Police Judiciaire de Bordeaux. Cabinets médicaux, laboratoires de biologie, hôpitaux, les exemples de cyberattaques dans le domaine de la santé ne manquent pas…
Du fait de leur accès à des données de santé, les professionnels de santé de ville sont une cible pour les hackers.
La question n’est pas de savoir « si » mais « quand » vous allez être attaqués… Que faire alors dans cette situation ? Et en prévention ? Il est important de reconnaitre les signes d’un système compromis en identifiant les différentes attaques possibles, d’acquérir les bons réflexes en cas d’intrusion et de connaitre les démarches judiciaires à effectuer par la suite.
Pour aider à prévenir le risque de cyberattaques et informer sur les conduites à tenir, les URPS de Nouvelle-Aquitaine* organisent des réunions de sensibilisation en partenariat avec la Direction Territoriale de la Police Judiciaire de Bordeaux.
Cette action a d’abord été mise en place début 2022 par l’URPS CD NA pour les chirurgiens-dentistes libéraux. Bénéficiant d’une forte audience, et devant l’ampleur du phénomène de cyberattaques, les réunions ont ensuite été élargies aux autres professions de santé depuis fin 2022 et sont régulièrement organisées.
* URPS chirurgiens-dentistes, médecins, masseurs-kinésithérapeutes, infirmiers, pharmaciens, orthophonistes et sages-femmes.
Prise en charge palliative et soins bucco-dentaires
Ce rendez-vous associe les témoignages des équipes de soins palliatifs à l’expertise d’un odontologiste.
Une présentation de l’approche palliative est d’abord proposée : il s’agit en effet d’une approche spécifique récente, visant à l’amélioration de la qualité de vie des patients.
« Il y a urgence à intervenir, car il y a urgence à vivre ».
Les relations sociales étant majeures à cette période de la vie du patient, l’importance de l’intégrité de la sphère buccale est soulignée.
Les équipes de soins font également part des difficultés rencontrées dans la réalisation de l’hygiène et des soins bucco-dentaires. La nécessité de développer une coopération avec les praticiens est en particulier évoquée, les équipes de soins étant régulièrement en demande de conseils.
De nombreuses interrogations sont alors soulevées sur les pratiques actuelles en cabinet dentaire, celles-ci devant être discutées avec les équipes de soins pour une prise en charge bucco-dentaire la plus adaptée possible aux particularités du patient et de son pronostic.
Les participants sont ensuite invités à réfléchir ensemble sur les rôles de chaque professionnel de santé autour de cas cliniques. Les pathologies les plus fréquemment rencontrées sont développées : la mucite, la stomatite, la xérostomie ou la candidose buccale…
La 4ème édition de cette rencontre a eu lieu le 12 janvier 2021.
Diabète et santé bucco-dentaire
Médecin-diabétologue et chirurgien ORL interviennent ensemble pour une actualisation des connaissances et un échange sur les pratiques professionnelles.
Le diabète et la santé bucco-dentaire sont étroitement liés, et ce de manière bidirectionnelle. Cette relation a été établie par de nombreuses études scientifiques.
Un patient diabétique sur deux présente une maladie parodontale et la prévention des affections bucco-dentaires aurait un effet bénéfique sur l’équilibre glycémique des personnes diabétiques.
Or, cette prévention passe par des connaissances, attitudes et pratiques appropriées, en termes d’hygiène et de recours aux soins bucco-dentaires. La Haute Autorité de santé (HAS) préconise au moins un bilan bucco-dentaire annuel dans le cadre du suivi des patients diabétiques. Pourtant, le recours au chirurgien-dentiste demeure insuffisant.
Par ailleurs, plus de 40% des patients diabétiques déclarent que leur chirurgien-dentiste n’est pas informé de leur statut diabétique. Or, l’information du praticien est indispensable pour proposer un suivi régulier et une prise en charge adaptée. Le médecin traitant ou le diabétologue doit non seulement informer le patient du risque accru de parodontopathies, mais aussi mener un dépistage parodontal systématique par l’interrogatoire, l’examen des dents et des gencives, et orienter le patient vers une consultation chez le chirurgien-dentiste si nécessaire.
Une première édition a eu lieu le 4 février 2021.